Aujourd’hui, j’ai l’immense privilège de recevoir une véritable légende du journalisme sportif français.
Pendant près de 40 ans, il nous a fait vibrer au gré des événements sportifs les plus marquants de notre époque contemporaine, notamment à travers ses interviews bord de terrain devenues cultes.
Des courts de tennis aux greens de golf, en passant par les patinoires, il a accompagné certains des plus beaux moments de l’histoire du sport français et couvert pas moins de 15 Jeux Olympiques, été comme hiver.
Dans cette vidéo nous allons parler de la cérémonie des JOs Paris 2024, de ses interviews mythiques, de sa pièce de théâtre avec son ami Candeloro, et même de son admiration pour le général de Gaulle !
Souvent imité, jamais égalé… j’ai l’honneur d’accueillir NELSON MONFORT !
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Qu’est-ce que ça à voir avec le sport ? Qu’est-ce
que ça à voir avec les Jeux Olympiques ? La tête sanguinolante de la reine, qu’est-ce que ça
à voir avec les JO ? Ensuite, je poursuis parce que j’ai quasiment ça encore en tête. Oui,
Thomas Jolie m’invitera à prendre un verre après. Salut à tous, bienvenue sur Portrait
de panache. Aujourd’hui, j’ai l’immense privilège d’accueillir l’une des plus grandes
légendes du journalisme sportif français. Après près de 40 ans de carrière, il nous a
fait vibrer au gré des événements sportifs les plus marquants de notre histoire contemporaine,
des grein de golf au cours de tennis en passant par les pattin noirs. Il a accompagné les plus
beaux moments de l’histoire du sport français, notamment au travers de ces interviews bord du
terrain qui sont devenues cultes, longtemps imité, jamais égalé. J’ai l’honneur d’accueillir Nelson
Montfort. Bonjour Nelson. Bonjour Ra. Bonjour à vous tous. Merci beaucoup d’avoir accepté mon
invitation sur portrait de Panach. Merci pour cette très jolie introduction. Je vais je vais
essayer d’en être digne là pour le coup. Alors moi ça me fait en plus extrêmement plaisir parce
que pour mettre dans le contexte, cette chaîne, elle existe depuis 3 ans et initialement j’avais
créé cette chaîne pour aller à la rencontre des personnes qui avaient fait une reconversion
professionnelle dans leur carrière et il s’avère que peu de gens peut-être le savent mais vous
avez commencé votre carrière par finir science po et ensuite partir aux États-Unis dans une banque
Bank of America pour finir finalement journaliste sportif. Et j’aimerais avoir un petit peu juste la
jeunesse de cette carrière de journaliste. Comment vous êtes passé de l’un à l’autre ? C’est vrai
que c’est un itinéraire assez original. Euh oui, c’est qu’en sortant donc de de de Science Po
effectivement et puis d’une maîtrise en droit, bon il faut préciser que c’était pas hier,
c’était plutôt avant-hier, même avant avant-hier, il y avait il y avait pas autant de chômage
qu’aujourd’hui. Il y avait des vraies possibilités d’emploi pour les pour les diplômés de ce qu’on
peut considérer comme comme une grande école. Et donc voilà, les possibilités qui pouvaient être
offertes notamment avec ce côté franco-américain que j’ai toujours eu en moi, euh c’était
voilà, c’était le pays me faisait rêver, le pays me fait toujours rêver à quelques
nuances près, mais je suiv mon regard mais mais en revanche le le travail là-bas ne me faisait
pas rêver. Et donc c’est à ce moment-là que je me suis dit mais est-ce que je veux faire de ma
vie, de tout ça ? Je respecte beaucoup tout ce qui est travailler dans la finance et cetera, dans
l’administration et sans doute mais moi c’était pas pour moi. Et donc c’est vrai que donc je suis
revenu en Europe tout d’abord en Belgique puis en France et et c’est là où j’ai commencé vraiment à
frapper à des portes et et pour faire court je je connaissais absolument personne. Non seulement
je connaissais personne mais en plus il y avait beaucoup beaucoup moins de médias qu’il y en a
aujourd’hui. Il y avait pas de site internet, il y avait il y avait pas de radio FM, il y
avait il y avait trois chaînes de télévision qui une sorte de forte Nox inaccessible. Et voilà
et j’ai commencé à frapper aux portes timidement puis avec après avec un peu plus de confiance
jusqu’à ce que certaines d’entre elles se sont ouvertes. Très bien. Mais alors cette chaîne, elle
s’appelle portrait de panache et pour moi de nulle part aller toquer à des portes et dire bah voilà
moi je fais de la finance mais j’aimerais plutôt travailler dans la télévision, je trouve que
c’est une forme de panache. Alors disons que disons qu’au départ c’était pas la télévision. Au
départ, j’ai commencé à par ce qu’on appelle la presse écrite, les magazines des journaux,
pas n’importe quel journaux, le le Figaro, le quotidien de Paris, le puis des magazine comme
Montagne magazine, j’ai toujours été passionné de montagne et puis Histoire, historia, j’ai
toujours été passionné, passionné d’histoire et et puis après j’ai eu mon premier disons recrutement
disons, on va dire à pleintemps à Tennis Magazine qui était à l’époque un magazine qui enfin qui
tenait le haut du pavé en matière de tennis. euh une garçon qui s’appelait Jean Couverel
qui m’avait qui m’avait recruté. Ça ça a été mon premier, on va dire travail euh plus ou moins
à pleintemps. Hm hm. Et c’est là al je sais pas si c’est du panache mais mais c’est là où euh où
je pense qu’il a fallu faire preuve d’un certain courage parce que je bon j’ai travaillé pendant
je crois 2 ans 2 ans et demi à pleintemps à Tis Magazine et j’aurais pu y rester toute ma carrière
et c’était pas rien hein. C’était envoyé spécial à Wimbledon envoyé spécial à l’open d’Australie
New York Flushing Medow et cetera. les plus grands tournois, comme j’avais une plume euh correcte
et que je faisais en plus des interviews pour la presse écrite des grands champions, euh ça se
passait vraiment très très bien. Et c’est moi je dis mais bon, j’aime beaucoup le tennis soit mais
j’ai pas envie de faire ça toute ma vie. Et c’est c’est et là j’ai quitté volontairement un travail
à pleintemps. C’est c’est pas hein euh pour devenir ce qu’on appelle PJ. Évidemment, j’avais
un petit peu plus de d’expérience et cetera. Les là où je toquais aux portes, elle s’ouvrait un
petit peu plus. Oui, mais là aussi il a fallu quand même faire preuve, je pense, d’un certain je
pas dire pâche, ça serait un peu ça serait un peu prétentieux mais en tout cas je pense d’un certain
courage. Oui. Ouais, c’est mais c’est même assez avantgardiste d’une certaine manière parce que à
cette époque-là, quitter un travail à temps plein, ce qu’on appelle aujourd’hui un CDI, c’était
pas très accepté. C’était alors qu’aujourd’hui on est nos générations, on est peut-être un peu
plus libre entre guillemets professionnellement. Oui, d’autant que je l’ai quitté sans sans
aucune espèce d’indemnité puisque puisque je je quittais de moi-même. Mais je pense que
si si bon dans tout itinéraire professionnel, on il doit faire des choix. Là, je pense que l’un
des meilleurs choix que j’ai fait c’est celui-là parce que plus il fallait le faire là parce que
plus ça allait, moins moins moins de chance il y avait. Mais la télévision à l’époque ne me faisait
pas ne me faisait pas vraiment rêver. C c’est plus tard que je suis rentré à la télévision. Et
est-ce que vos études supérieures vous ont aidé dans cette nouvelle carrière ? Ça c’est ça c’est
une c’est une bonne question parce que disons que bon évidemment en maîtrise de droit, je je
j’apprenais le le droit de procédure romaine d’il y a 2000 ans. Effectivement effectivement c’est
c’est oui, c’est c’est difficile de trouver un point commun avec le le coup droit de Raphaël
Nadal. Mais mais je pense qu’en revanche le raisonnement le raisonnement que l’on apprend en
faculté que ce soit en droit en plus on dit que le droit mène à tout. Alors moi j’en suis j’en suis
aussi si le droit mène à tout moi j’en suis la la l’exemple parce que c’est vrai que voilà je
ne suis pas du tout devenu avocat encore moins procureur et autres. Donc oui je je pense que le
raisonnement la faculté d’apprendre à raisonner m’aide enfin m’a aidé je l’espère dans dans mon
itinéire professionnel. En revanche, les études que j’ai faites à Sciencep qui étaient basées
sur les rations internationales à l’époque, il y avait trois sections à il y avait économique et
financière, service public était la grande section et puis donc relation internationale et puis
économique et financière. Il y en avait quatre. Euh là euh là c’est vrai que là ça m’a beaucoup
aidé parce que aujourd’hui les langues étrangères, les relations internationales et cetera, même
si c’est le sport à la télévision, tout ça est intimement. Oua et puis on reconnaîtra tous votre
accent iconique en anglais qui vient aussi. Je ne me force pas trop. C’est ma c’est c’est ma
langue à la fois paternelle et maternelle. Oui, parce que donc votre père était américain, votre
mère néerlandaise, vous êtes bien informé et donc je et fils unique, je j’étais fils unique et mes
par mes parents pardon parlaient anglais entre eux à la maison. Donc autant dire c’est pour ça que je
vous dire que c’est ma langue à la fois paternelle et maternelle. Aujourd’hui, je peux vouloir dire
sans sans être prétentieux que je suis vraiment euh totalement bilingue. Ça ça c’est certain.
un peu trilingue avec l’espagnol et tout mais en plus j’ai j’ai l’accent quand quand je parle
anglais avec un accent américain mais ça ça m’est venu dès le dès le plus jeune âge des des 34 ans
comme ça. Alors par contre moi ce que j’apprécie particulièrement c’est que vous avez souvent
dit en interview que vous aviez un amour pour la langue française et que c’était important quand on
habitait dans un pays de connaître parfaitement et d’utiliser parfaitement la langue du pays. Et je
trouve ça je trouve ça bien parce que c’est vrai qu’aujourd’hui la langue française est peut-être
un peu moins maîtrisée qu’auparavant notamment chez les jeunes. Vous quand vous dites un peu,
vous êtes quand vous dites un peu, vous êtes vous êtes gentil. I Oui, je souvent on me dit oui,
c’est formidable. Tu parles plusieurs langues, c’est comment fais-tu ? Et c’est à cette question
que je réponds bien volontiers que je pense que la plus la plus la responsabilité numéro 1 d’un
communicant qui que ce soit à l’écrit ou à l’oral, c’est de bien s’exprimer et de bien écrire dans la
plus belle langue qui soit. En tout cas, parce que moi en tout cas, je je trouve que c’est enfin
parmi l’une des plus belles langues qui soit, c’est-à-dire la nôtre. C’est certain. Ouais, sans
aucun je je pense Ouais. Vous êtes vous êtes Oui. Non mais c’est vrai, c’est vrai. Je c’est le le
français le français bien parlé, bien exprimé, bien écrit est une langue tout simplement
magnifique et pour laquelle laquelle je respecte infiniment. Oui. Et alors du coup évidemment ça
me fait un peu ma transition parce que vous avez commencé votre carrière un petit peu donc je vais
dire votre carrière olympique à Barcelone en 1992 si je ne dis pas de bêtises et vous l’avez terminé
2024 à Paris. Ouais. Qu’est-ce que vous qu’est-ce que ça vous a fait au bout de donc 15 15 Jeux
Olympiques de finir à Paris donc chez vous et quand même pour une session qui a été finalement
assez mémorable malgré les petites inquiétudes qu’on peut avoir au début. Alors déjà lorsque
j’ai commencé au jeu de Barcelone 92, je ne me souviens même pas si j’étais encore titulaire à
100 % que la télévision c’est il y a les strates, on rentre pas directement comme ça en CDI selon
l’expression consacrée. Donc j’avoue que je je me souviens plus exactement mais je n’imaginais alors
certainement pas en faire 14 derrière. Je je hiver a été confondu parce que le fait qu’il soit de 2
ans en 2 ans évidemment a accéléré mon mon rythme mais maintenant donc effectivement je crois que
là c’est je encore une fois je veux pas paraître prétentieux mais je crois que c’est un assez joli
itinér je crois je vais pas j’ai pas vérifié mais je pense pas qu’on doit être si nombreux comme
journaliste en France à avoir suivi 15 jeux olympiques. Ça c’est certain. C’est pour ça que
j’ai publié d’ailleurs un livre qui s’appelle Mémoires Olympiques où je parle justement de tous
ces tous ces souvenirs qui sont des souvenirs merveilleux. Oui, j’imagine. Et alors donc c’est
ces J de Paris donc j’avais écouté une de vos interviews juste avant les JIOS et il y avait
des petites inquiétudes, on en avait tous bien évidemment sur la sécurité, sur la gestion globale
et cetera. Qu’est-ce que vous en pensez maintenant que c’est terminé ? Bah un an, un an après, il
faut quand même reconnaître que c’était une très très belle réussite à quelques nuances près dont
une pour moi très importante, c’est la la c’est la menu d’ouverture. Pas pas pas dans dur presque 4
heures, ce qui est d’ailleurs beaucoup trop long, mais pas pas pas pendant 4 heures. Il il y a eu
des jolis moments, mais il y a eu des moments, je pense, dont on aurait pu largement se
dispenser. Et ce qui me ce qui me frappe et je pense que vous serez d’accord avec moi à coup ICA
Ikar Ikarou parce que j’adore votre pays en plus. Euh non non, je je j’adore votre pays. Euh euh
c’est que bon en général euh 1 mois 2 mois après, on passe à autre chose mais là 1 an après, enfin
un an et 2 mois après, on en parle encore de cette fameuse cérémonie d’ouverture. Donc ça veut bien
dire en tout cas si les organisateurs avaient pour but euh qu’elle soit un peu controversée,
qu’elle soit un peu clivante et cetera, là ils ont réussi. Là ils ont réussi. Mais bon,
telle n’était pas votre question. Peut-être qu’on va y revenir, mais concernant les les jeux
eux-mêmes, euh oui, c’est une très très belle réussite. Bien évidemment, vous allez sourire,
mais quand vous en sécurité, vous avez raison, mais quand quand on met des forces de police à peu
près tous les 50 m, il y a effectivement de bonnes bonnes chances que il y a pas trop de souci. Oui,
voilà. Voilà. Effectivement, on pouvait sortir notamment la piscine à Lu Arena à la défense
que vous connaissez à je pas on sortait à 23h sans sans aucun problème en fraternisant avec les
autres spectateurs et tout. Je ne suis pas sûr que là en ce moment on puisse sortir à minuit, qu’une
femme seule veuille se promener sur voilà sur les dalles de la défense à minuit. Voilà. Donc voilà.
Mais encore une fois là en l’occurrence pour cette cérémonie c’était c’était une bon cette cérémonie
pardon pour ces jeux c’était c’était très très bien. Ouais. Et et la cérémonie qu’est-ce qui
vous enfin on n’est pas obligé de de d’épiloguer là-dessus mais qu’est-ce qui vous a dérangé ? Ah
bah il y a il y a beaucoup de choses qui m’ont il y a beaucoup de choses qui m’ont dérangé et
je vais vous dire c’est drôle parce que euh là apparemment il y a un an il fallait dire tout est
formidable c’est extraordinaire c’est disruptif c’est il y a des nouveaux adjectifs dans la langue
française. Je je écoutez j’ai pas tout en tête mais ce qui m commençons par le commencement la
cérémonie s’élance devant la cathédrale de Notre Dame. Il est nullement il est pas question une
se de Vict ou vous vous vous le dites vous-même de Victor Hugo. Ensuite, on arrive devant la
conciergerie avec la tête de Marie-Antoinette décapitée. Je vouis je vouis faire vous faire
l’amour. Attendez, il y a des enfants de 5 6 ans qui regardent. Qu’est-ce qu’on leur dit ? Une tête
sanguinolante et est-ce que et alors et ça c’est la première chose. La de qu’est-ce que ça à voir ?
Qu’est-ce que ça à voir avec le sport ? Qu’est-ce que ça à voir avec les Jeux Olympiques ? La
tête sanguinolante de la reine, qu’est-ce que ça à voir avec les J ? Ensuite, je poursuis parce
que j’ai quasiment ça encore en tête. Encore ? Thomas Jolie m’invitera à prendre un verre après
ça. Non, en plus je l’ai rencontré. Franchement le type, il est vraiment très sympa mais je sais
pas, je pense qu’il a dû épouser son temps. Alors peut-être que je ne suis pas de ce temps-là mais
quand on voit effectivement le dernier repas avec des drag queen je vois pas très bien ce que ça
peut apporter, quel rapport avec le sport. Quand on voit, j’ai l’impression que vous êtes de mon
avis mais 80 mais ik 90 % des gens semblent être de mon avis. C’est pas la première fois que
je m’exprime là-dessus. Quand quand on voit euh Ayan Nakamura contre laquelle je n’ai rien
mais quand elle sort de l’Académie française, je je elle a beaucoup de talent. Elle elle elle
chante devant des milliers de personnes. Donc ça veut dire qu’elle étitant mais je ne pense pas
qu’elle a qu’elle fréquente assidument l’Académie française. Je je voilà les gardes républicains
qui se ridiculisent en faisant une sorte de danse de singui et cetera. Il y a beaucoup beaucoup
de choses qui et ce qui me gêne s’il y a un point commun là-dedans. S’il y a un point commun
là-dedans, c’est quel rapport est-ce que ça a avec le sport ? Alors la fin en revanche c’était très
bien quand on voit Riner Nadal ça c’est parfait Céline qui chante depuis la tour Effel alors
qu’it pas chanté depuis 3 ans. C’est parfait je me serais dispensé de certains autres artistes
en playback mais enfin voilà oui il y a quand même ça fait quand même beaucoup de choses quoi. Le
reste la pluie ça par contre c’est une malchance ça c’est personne n’y est pour c’est comme ça mais
voilà mais le fait est finalement en tout cas je je me répète peut-être un peu si les organisateurs
voulaient qu’on en parle encore un an après et ben là ils ont réussi parce que je pense pas que vous
vous souveniez des la cérémonie d’ouverture des jeux de Rio par exemple que j’ai pourtant commenté
je bon donc voilà donc donc ça ça le paris est réussi je pense qu’il y a probablement je vais
surprendre personne il y avait une dimension politique Mais est-ce qu’il y a pas toujours une
dimension politique aussi dans les Jeux Olympiques pas autant que ça. Je pense que je je d’ailleurs
comment ça ça c’est ça c’est il y avait pendant 2 mois le passage de la flamme en France. Bon
là aussi il y a des relayeurs qui étaient un petit peu on va dire controversé. Voilà c’est ça.
Voilà c’est ça. C’est c’est c’est un tout mais voilà c’était c’était certainement le but. Ah oui
Pierre j’ent Oui, je savais qu’il y avait encore une chose à dire. On porte hommage aux femmes
méritantes. Ça c’est une super idée. Marie Curry, tout ça c’est une super idée. Où était Jean
Dark ? Où était Jean Dark ? Elle est trop con. Jean Jean Dark. Jean Dark, c’est quand même
la sainte de c’est la sainte de la France. C’est sainte Jean Dark, bien sûr. Sainte Jean Dark qui
a qui a libéré de de la France des dujou anglais et et qui est qui est brûlé comme une sorcière
à 19 ans à à Rouan. Mais on me dit que Jean Dark a été récupéré par l’extra. Mais qu’est-ce
qu’est-ce que sont qu’est-ce que c’est que ces histoires ? Mais pourquoi ? Qui qui qui qui
a décidé que je je je c’est c’est inimaginable. Jeanne Dark est récupéré par récupéré par aussi il
est récupéré. Donc aujourd’hui on dit même que le drapeau français bleu blanc rouge est récupérer
là-dedans parce que j’ose j’ose penser que c’est encore une minorité. Là on pourrait en parler
des heures mais voilà je pense que puis pas bon je général de Gaulle n’existe pas Napoléon
n’existe pas Louis X n’existe pas. Non mais on peut continuer assez longtemps. C’est quand même
des personnes qui ont marqué l’histoire de France. Euh enfin voilà Molière racine les grands
écrivains, je c’est quand même des des enfin oui, je veux pas faire tout pas faire toute l’interview
là-dessus mais voilà mais c’est intéressant mais quatre de ce que je peux savoir c’est qu’une très
grande majorité de personnes sont d’accord avec ce que nous sommes parce que j’ai l’impression
que vous êtes un peu de bon mais je n’en doute pas c’est évident mais c’est vrai que moi ça
me ça me pose question sur en effet cet aspect politique parce que j’observe Et donc j’avais une
question assez importante à vous poser. En fait, j’observe que euh que ce soit donc Mexico 68 et
les les Black Power, que ce soit Munich 72 et les euh l’assassinat de de sportif d’adégation
israélienne, l’interdiction de la Russie de participer en 2024, mais l’URSS aussi dans les
années 80, même 1936, euh il y a toujours eu une dimension très politique aux Jeux Olympiques.
Et en fait, moi la question que je me pose, c’est est-ce que le sport peut être un instrument
de paix ou ça a toujours été finalement une forme d’outil de propagande ? Enfin, et vous qui êtes
vraiment dedans dans ce milieul-là, qu’est-ce que vous en pensez ? Euh, alors malgré mon grand âge,
je n’étais pas encore là à Berlin Berlin 1936 mais mais je me je me suis intéressé à l’histoire des
J depuis 1896 où Pierre de Coubertin a réinstauré. Alors déjà, la première, il y a toujours, vous
avez raison, il y a toujours eu des polémiques qu’ell soi politique ou géographique ou ou
sexuelle, par exemple, les femmes n’étaient pas autorisées, je veux pas dire des bêtises, jusqu’en
je crois 1948, vous imaginez ? Je crois c’est à peu près au même moment où ils ont obtenu le droit
de vote. C’est pas si vieux que ça. C’est pas si vieux que ça. Donc je il y a tout et alors après
effectivement, vous avez bien fait de le préciser, il y a eu des des rels politiques très importants
et aujourd’hui c’est vrai que c’est vrai que les Jeux Olympiques, c’est oui, c’est c’est pas je
dis pas parce que ça rime, mais c’est aussi des Jeux politiques, ça c’est certain. Ah j’en
ai l’impression. Puis même les géants euh de du de ce monde ont toujours voulu avoir une
représentation forte lors des Jeux Olympiques. Les Chinois quand ils ont eu les Juo en 2008, il
y a eu plor de médailles et de champion et le but c’était de battre les Américains. Et finalement
aujourd’hui quand on se pose vraiment la question, je pense qu’il y en a qui sont qui s’en fichent
et qui qui ne veulent pas en fait rentrer dans ce dans ce jeulà. Mais quand on observe et qu’on
prend un peu de recul, c’est finalement plus difficile de suivre le sport parce qu’en fait on
a l’impression plutôt de suivre l’actualité poli raison. D’ailleurs, vous avez tout à fait raison.
On peut ajouter vous savez à l’époque on va dire au sortir de au sortir de la guerre du quand
tu le rideau de fer et cetera, l’URSS que vous az cité plus tous les pays satellites disons du
pact de Varsvie la DDR enfin le RDA Allemagne de l’AS c’était c’était un le sport était vraiment
un outil de propagande. D’ailleurs, il y a des dossiers de la Stasie qui sont sortis là il y a il
y a quelques années où notamment la la vous vous en souvenez sûrement la patineuse est allemande
Catarina Vit était espionnée par la stasie en permanence. On a même été jusqu’à dire que elle ou
en tout cas son entraîneur Uta Müller pouvait être peut-être une informatrice de la Stasie. Donc tu
tout ça tout ça et effectivement lorsque il y a eu les jeux à Moscou 1980 boycottés par USA plus
un certain nombre de puissances occidentales, c’était effectivement une une comment une sorte
de de propagande à à tous les niveaux et et en 84 lorsque le pays du pact de Varsville ont
boycotté les jeux de Los Angeles en rétorsion de voilà en ripostant donc si je peux dire ça a
été pareil là c’était plutôt la propagande du du des pays occidentaux donc oui effectivement les
Jeux olympiques sont une épreuve sportive mais aussi et peut-être même surtout une épreuve
de propagande. D’ailleurs, il me semble que Vladimir Poutine a voulu créer les JO de Alors là
là si vous voulez là là c’est une autre question. Aujourd’hui les sportifs russes sont alors moi je
vous retourne la question. Aujourd’hui certains sportifs russes sont interdits d’autres ne le sont
pas. Expliquez-moi pourquoi en tennis par exemple Medvedev qui bon qui est un peu rétrogradé mais
qui a été numéro numéro 2 ou numéro 3 mondial de tennis peut jouer tous les tournois qu’il veut
ou roublef et cetera sans parler de Sabalenka Biélorussie mais associé aussi numéro 1 ou 2
mondial et que les athlètes, les nageurs, les patineurs les patineurs si vous vous excluez les
patineurs d’un championnat du monde de patinage ce championnat n’a clairement plus de valeur. C’est
c’est c’est comme si vous excluez, trouvez-moi, je sais pas, c’est comme si vous c’est comme si
vous excluez. Oui, voilà. Les Américains du basket ou les Brésiliens du football. Voilà, c’est ça.
Non, ben c’est vrai que le bâtinage artistique de de cette émission. Non, mais ça ne va pas. Donc
donc voilà. Et pourquoi alors moi je moi je veux bien que qu’on m’explique mais là il y a aucune
explication. Certains peuvent, d’autres pas. C’est cette explicationlà me semble la mais ou
mais oui mais par exemple le football en russe je crois pas je crois pas ils n’y sont pas donc
championnat d’Europe coupe du monde et cetera, ils n’y sont pas euh l’athlétisme alors l’athlétisme
natation écoutez l’an dernier donc oui c’est encore l’an dernier la France a terminé je crois
à 6 ou 7e au classement total des médailles s’ils étaient 6e si vous mettez la Russie on est 7e ça
c’est sûr hein si on est 7e on est 8 ça c’est une certitude. si voulez euh voilà ça et et et et
de faire payer des sportifs à la politique euh du cremelin, les sportifs disons pour rien.
Comme d’ailleurs les musiciens, les danseurs, les ends les les danseurs les danseurs russes et
les meilleurs du monde. Vous c’est c’est à l’âge de 18 20 ans qu’ils sont pas quand ils auront
35 ans. Je trouve ça d’une je trouve ça vraiment vraiment d’une d’une très grande cruauté. Si on
est éliminé d’une épreuve, on y participe, on est éliminé ou on est battu au 2è tour et c c’est mais
si on ne peut pas y participer, c’est vraiment d’une Et encore une fois ça n’a ça n’a aucun sens
ça. En quoi est-ce que ça va changer quoi que ce soit ? Donc oui, là c’est vrai que c’est quelque
chose qui ne me qui ne me plaît pas du tout. Je comprends. Mais c’est vrai que cette dimension
politique finalement, elle ternit un petit peu le monde du sport comme l’argent. Bon, ça on
a pas besoin de pareil d’épiloguer là-dessus. on le sait notamment dans le football et moi qui
suis plutôt fervant supporter de rugby, je trouve que ça commence progressivement aussi à h à se
à se voir. Est-ce que vous gardez quand même un certain espoir ? Parce que je sais, j’avais vu une
interview, alors je suis pas journaliste mais j’ai fait mon travail de journalistique et donc j’ai
j’ai vu une interview, il me semble, sur Europin et vous parliez d’une anecdote pendant les JO 36
où donc Owens, l’Américain donc noir américain euh qui a donc raflé plusieurs médailles, avait été
aidé par l’athlète allemand. Ouais. qui s’appelait qui s’appelait Luts Long. langue d’ailleurs non
prédestinée pour son en longueur et d’ailleurs c’est intéressant parce que Owens avait déjà
trois médailles d’or et mais la 4e c’était la plus difficile aller chercher le son en longueur et
effectivement Luts Long est en tête du concours et et Owens je crois de mémoire enfin de mémoire de
ce que j’ai pu lire mort ces deux premiers essais vous savez il mort il mort voilà et donc et vient
lui vient lui donner des conseils sur les pas vous savez sur la course des langs et cetera et grâce
à ces conseils au dernier essai langue Comment Owens va au-delà des 8 m, bat le record du monde
et obtient la médaille d’or olympique. On est à la barbe non pas de langue qui parce que ils avaient
vraiment fraternisé. Il y a une photo magnifique, on les voit les deux. Euh et je trouve ça Ouais,
ça je trouve que c’est une image olympique, enfin une image de vie tout simplement parce
que tout ça se passe devant 36000 dans 36 devant peut-être 70000 spectateurs tout acquis à la
cause de Longue, n’est-ce pas ? Euh et donc oui, je trouve que c’est je trouve que c’est d’une
noblesse et d’un courage extraordinaire. Et d’ailleurs Lang hélas est décédé quelques années
après, pendant la deuxième guerre mondiale sur le sur le front italien. Il avait même pas 30
ans. C’est Etwens est resté fidèle à la mémoire de l’angle toute sa vie jusqu’à là jusqu’à sa
mort. Oui, c’est c’est sont des histoires. Oui, c’est vra rien que d’en parler, je Ouais, c’est
très très émouvant. Et peu de gens ça on dit ouais sur mais quelquefois il faut être deux
pour faire Ouais, bien sûr. Ouais. Ouais. Bah, il y a souvent des images aussi de courses
longue distance où euh le premier un malaise, je me souviens, de deux frères euh britannique
il me semble et le premier à un malaise à je sais pas 30 m de l’arrivée et c’est son frère qui
le porte et qui arrive à je pourrais retrouver, je le mettrai au mon Ouais. C’est est-ce que
vous pensez que en fait le sport mine de rien, derrière la politique, peut quand même essayer
d’apporter quelque chose d’insufflé, quelque chose comme ça de fraternel ? Et je pense par exemple
à la Coupe du monde, alors peut-être pas celle de 2018 mais celle de 98 où pendant plusieurs mois
la France a été un peu plus fraternelle et un peu plus fédératrice ou fédérée. Je pense que
les grands événements organisés dans un pays, ce que ce que vous dites sur le mondial 98, c’est
revu quand même pour les go 2024, je veux dire, c’est c’est peut-être un temps peut-être un peu
moins parce que oui, parce que là, il y avait oui, peut-être peut-être que le sentiment national joue
encore plus dans sport d’équipe comme le football que dans les sports individuels comme la comme la
natation ou l’athlétisme, que sais-je. Mais oui, c’est vrai. Mais c’est vrai. Oui, absolument.
Je pense que c’était effectivement le le ce que la France avait offrir de meilleur que cette et
je dirais pas avant indépendamment du résultat, c’est c’est le résultat aidé à ça mais c’est
vrai que il y a eu il y a eu c’est vrai cette forme de fraternisation mais mais 98
j’ai l’impression que c’était un autre monde. C’était il y a c’était au siècle dernier.
C’était un autre monde. C’était un autre monde. Et alors vous qui avez vécu quand même
et qui nous et qui nous avez fait vivre euh tant de euh de moments iconiques du sport
français, est-ce que vous pensez que aujourd’hui vous avez un successeur qui serait capable
comme ça de marquer euh le public ? Alors, je sais que le journalisme sportif a changé
puisque’il y a l’avènement des réseaux sociaux, il y a quand même beaucoup plus de chaînes de
sport aussi. Comment vous voyez un petit peu l’avenir du métier ? Ce que vous ce que vous venez
de dire c’est exactement ça c’estàd qu’elle est pas moi je suis un peu comment un peu mi-chemin
la transition entre les géants de de l’époque qui était alors vous êtes trop jeune pour l’avoir
connu mais Léon Zitrone c’est sans doute un nom qui vous dit quelque chose comment non ça vous
dit rien mon Thierry Roland Robert Chapat oui mais Citron c’est à peu près la même la même époque
hein donc c’était un peu des des voilà Roger Couer qui commentait le rugby Pierre Albalade des
il beaucoup donc ça c’était à l’époque il y avait deux chaînes, peut-être trois mais dont
une seule faisait à peu près le sport, les autres aujourd’hui et moi j’ai connu cette cette
accélération, cette ce développement énorme et notamment des chaînes aujourd’hui il y a il n’y a
pratiquement plus de de vedettes de présentateurs ou de commentateurs. Il y en a quelques-uns mais
mais beaucoup moins forcément à partir où vous multipliez le nombre de chaînes, vous multipliez
le nombre de visages et forcément parce que les visages dont je vous parle c’est ils étaient il
y en avait peut-être quatre ou cinq honnêtement je je n’exagère pas en plus les 11 trôes vous
verrez de qui il s’agit qui a déjà un physique énorme et cetera en France à l’époque dans les
années 60 70 était aussi connu que le général de Gaulle je n’exagère pas Ouais je n’exagère
pas vraiment en plus il commentait et il était russe donc il commentait le le tout ce qui était
relation avec la politique internationale. avec la Russie et cetera. Il était soit ami avec Breu.
Enfin bon, j’ai pas vérifié mais voilà. Non mais c’était cette époque là. Ensuite, il commentait
le patinage, il commentaiit le les journaux, il commentaient les courses, il commentaient les
mariages royaux, il commentaient interville, il faisait tout. Citrone vouit tous les jours enfin
pratiquement tous les jours. Il avait un physique énorme. Donc c’est vrai que cette génération
là n’existe plus. Maintenant bon moi c’est vrai qu’avec certains autres, j’ai eu j’ai un peu fait
cette transition. Hm hm. Maintenant aujourd’hui, il y a quand même des jeunes journalistes, que ce
soit garçons ou filles qui qui je pense sont sont des très dignes successeurs, mais qui par la force
des choses ont moins d’impact parce qu’ils sont moins suivis que que j’ai pu l’être à une certaine
époque. Alors moi personnellement, je connais pas forcément de commentateur et journalistes
sportifs actuels. J’ai dû en voir pas évidemment, mais je veux dire, j’ai pas suivi autant que
j’ai pu vous suivre quand j’étais plus jeune. Mais je me pose quand même la question, est-ce
que aujourd’hui les journalistes qu’on voit à la télé ne sont pas un peu trop lisses pour sortir du
lot comme ça pouvait être ça pouvait être le cas ? Alors aujourd’hui effectivement le le comment
l’avènement des réseaux sociaux que j’appelle parfois fléociaux a fait qu’effectivement tous ces
tout c’est comment standardisé et qu’aujourd’hui le moindre le moindre écart le moindre c’est
l’un des plus grands cinéastes français c’est Michel Audiard qui qui a eu des des phrases des
films avec Gabin Ventura, Bernard Bli et cetera c’était merveilleux et cetera mais aujourd’hui
ben Michelard serait quasi embastié Je c’est c’est donc et pourtant et pourtant l’esprit français,
il est là. L’esprit français, la langue française dont on parlait il y a quelques minutes permet
justement une grande liberté de ton, une grande une grande un grand humour, je veux dire, je
Mais oui, pour répondre à votre question, oui, c’est aujourd’hui tout est devenu plus beaucoup
plus et hélas hélas beaucoup plus lisse qu’avant. Il faut la fameuse expression tourner sep fois sa
langue dans sa bouche. Certement parce que vous pensez que un un Montfort Candaluro c’est encore
possible à la télé ? Non parce que ça existe sur les planches. On va mettre la just Oui. Oui. Alors
ben justement c’est cette pièce alors c’est c’est très sympa à vous d’y faire allusion. Euh alors
juste mais mais il y a un lien, il y a un lien, c’est que quand nous avons commencé cette quand
nous avons commencé pardon cette pièce de théâtre qui s’appelle donc Sapatin à Tokyo, que vous
avez la gentillesse présenter sur votre antenne, euh le lien c’était précisément ça, c’est que
dans cette pièce, c’est une pièce de théâtre, donc c’est une fiction euh dans le cadre
d’un championnat du monde de patinage, il rève tout un tas de tout un tas de péripéties
et c’est très très drôle les deux jeunes auteurs là euh comment Hugo Kremaski, Julien Grange ont
parfaitement su capter nos personnalités et je les en félicite et je les en remercie. Et là nous nous
sommes entourés dans toute la France, nous partons même dans quelques jours à Tahiti. C’est vous dire
comme disait le président Chirac, c’est beau mais c’est loin. C’est typiquement ça. Mais je bon Titi
c’est la France he c’est la Polynésie. Donc euh d’ailleurs c’est plus proche de votre pays que que
que d’ici je pense c’est plus proche de Tokyo que de Paris. Ouais, bien sûr. Mais comment euh le
le et je pense qu’effectivement c’est une bonne remarque aujourd’hui dans cette pièce, nous avons
une grande liberté de ton qui malheureusement n’était était un peu un peu plus cadré lorsque
nous commentions. J’ai du mal à dire au passé parce que j’ai l’impression que c’est pas si
vieux mais voilà, c’est c’est ainsi. C’est ainsi et pourtant et pourtant les téléspectateurs et les
téléspectatrices adoraient bon ce que vous dites concerne peut-être un petit peu plus Philippe
que moi, mais moi j’étais totalement solidaire de ces fameuses candorettes qui m’enchantait et
qui enchantait pareil 90 ou peut-être même 95 % du public seulement. Ce sont ces 5 % comme dans
l’histoire de la cérémonie. Quand je dis 5 %, c’est peut-être même 1 % mais ce sont eux
qui aujourd’hui vous savez aujourd’hui peu de personnes décident du goût de grand d’un
grand nombre de personnes. C’est pareil en matière de programmation de chansons. Moi, je
suis très attaché à la chanson française mais la chanson française d’avant. Je veux pas dire
que tout ce qu’on entend aujourd’hui est nul mais je veux dire que de ne plus programmer George
Brassins, Jeanferra, Charles Trainer, Barbara, George Mouaki, je peux en citer même Bekoasnavour
qui nous ont quitté un peu plus récemment. J’ai on les entend plus du tout. Qui décide qu’on
entend plus ces immenses artistes ? Les mêmes qui font la cérémonie. Et bien mais mais oui mais oui
mais oui mais vous avez raison. Je pense en tout cas. Oui oui voilà je pense que c’est ou et moi ça
me fait plaisir de parler avec vous parce que vous êtes bon évidence un tout petit peu plus jeune
que moi et et et nous semblons partager et je parle souvent avec des jeunes de votre âge et même
plus jeune que parce que bon j’ai un spectacle sur justement sur Jean Ferrin un autre sur George
Brassin j’aime bien aller à la rencontre du public au terme de ces spectacles. Il y a souvent des
jeunes, les parents, peut-être les grands-parents ont emmené leurs enfants ou petits-enfants
mais ils aiment mais ils aiment à condition de connaître si on connaît pas les rien. On peut pas
les écouter. Après il y a une il y a quand même une petite mouvance qui est on va dire attachée à
l’histoire française et à la tradition française et qui essaie de promouvoir cette cette variété
française dans dans dans les chansons, mais aussi dans le patrimoine et cetera. On s’en est parlé
juste avant, mais moi je suis assez proche de pas mal d’influenceurs qu’on dit de patrimoine et eux
voilà sur les réseaux sociaux, ils accumule quand même une certaine communauté entre 100 et 300000
abonnés, ce qui n’est pas négligeable et voilà, ils vont voir des restaurants, des artisans,
des commerçants français de région, pas seulement à Paris et ils essayent aussi de
de pousser un petit peu sur les réseaux sur la toile. Mais mais tout est lié. Vous vous me parlez
un petit peu un petit peu de la France d’avant. Mais ben oui, mais moi aussi je suis un passionné
de patrimoine et cetera. Mais d’ailleurs les émissions qui concernent le patrimoine et cetera
sont souvent très suivies hein, les les comment sur l’histoire et cetera. Donc j’ai il y a
encore un public pour ça mais à condition de leur programmer ce qu’ils aiment et ce qui enfin
je veux pas je vais pas faire trop long là-dessus mais c’est moi je suis vrai souvent assez choqué
du fait que très peu de personnes semblent décider du goût de de de beaucoup beaucoup de beaucoup
beaucoup de personnes. Et vous, ça vous a jamais tenté de de faire des émissions un peu comme
Stéphane Bern d’aller d’aller parler de Alors, pour ça pour ça il faut qu’il y ait une comment
il faut qu’il y ait une réciprocité. C’est pas faute d’avoir proposé. C’est le le seul problème
autant autant je suis très heureux d’avoir fait on va dire l’essentiel de mon itinéraire d’angénisme
de sport. Euh autant on est assez vite catalogué. C’estàd que voilà lui jiste de sport et cetera,
il commente le football. J’ai jamais commenté le football mais on pense que voilà mais très souvent
ah c’est formidable ou c’est formidable votre commentaire de football. J’ai jamais commenté le
football mais enfin voilà mais tout ça mais donc non mais ça veut dire que voilà je suis enfin je
suis et d’autres catalogué ou mis dans une case de de juris de sport. Moi j’ai j’ai des grands grands
souvenirs de qu’on parlait des jeux olympiques il y a quelques minutes et cetera. J’ai des grands
grands souvenirs de ça mais c’est vrai que à un moment donné c’est vrai que j’aurais souhaité
aussi faire autre chose. Ça failli se faire. Ouais, ça failli se faire. J’ai failli devenir
correspondant euh de correspondant à l’étranger, notamment à Washington. J’avais j’avais des
critère pour ça. J’avais la langue, j’avais j’avais tout ça et cetera. Et puis bon, au dernier
moment, voilà, ça a un peu capoté mais voilà, je je regrette pas mais je pense et peut-être
j’en suis l’exemple avec d’autres qu’on peut s’intéresser à d’autres choses qu’uniquement à
la suur dans les vestiaires. Donc voilà, je je vo c’est peut-être aussi la raison pour laquelle
vous vous m’z gentiment convié. Bah bien sûr, mais est-ce que l’arrivée sur les planches c’est
pas aussi un renouveau et un changement un petit peu de perspective finalement ? En tout cas, c’est
un c’est une aventure, c’est une jolie aventure qui dure maintenant depuis 1 an, 1 an et 3 4 mois
qui nous permet d’aller à la Il y a deux choses, vous parlez de géographie tout à l’heure. Euh
un, ça nous permet de découvrir la France, y compris des endroits. Par exemple, si je vous
dis Saint Vulbas, je suis pas sûr que spontanément bon voilà, alors ça c’est c’est dans l’un c’est
le côté de Bourcambrass si vous voulez. Mais donc on arrive à Saint-Vulbass au mois de mars
dernier, tempête de neige, moi j’avais jamais entendu parler de cette petite ville. J’ai tempête
de neige, on l’ soir à 20h, il va y avoir personne archi plein 500 personnes. Pourquoi ? parce que
ces personneslà n’ont pas tellement l’occasion de sortir en archi plein. Et c’est pour ça que
j’adore bon alors nous avons joué des conditions météorgiques plus favorable dans dans bien
d’autres endroits mais d’aller à la rencontre de parfois de petites villes voir même de villages
sa ville basse c’est plus ou moins un village. J’adore ça j’adore ça parce que les gens qui
viennent nous voir sont des gens que je respecte infiniment qui sont souvent écartés voire méprisés
et je j’emploie ce terme à juste titre par la critique parisienne. Nous jur avec notre pièce de
théâtre, on aura jamais les les se d’or de Telama. Ça on les aura jamais. Mais en revanche, on a
les se d’or du public et et s’il faut choisir, c’est c’est la plus belle récompense. C’est
sûr. En plus, ça doit vous faire une différence. Finalement, toute votre carrière de journaliste,
vous avez vous avez évidemment été à côté des sportifs, mais le public était derrière l’écran.
Vous les aviez pas forcément en face et là, vous vous retrouvez vraiment à 1 m de votre public
et ça doit vraiment être une autre sensation, une autre sensation. C’est oui, c’est c’est c’est
une sensation magnifique. Je mon mon modèle dans cette profession, enfin mon mentor, on va dire,
était quelqu’un qui s’appelait Jacques Chancel. Peut-être avez-vous entendu parler de lui. Il
faisait des émissions formidables, le grand échiquier, le radioscopie sur France Interre.
C’est lui qui avait vraiment été mon atouche, c’est mon menteur. C’est en tout cas, c’est lui
qui m’a le plus aidé. Et puis moi je j’adorais son contact, un homme d’une culture extraordinaire.
Mais je disais pour pour réussir en tout cas, pour essayer de réussir dans ce métier,
il fallait aimer les gens. aimer les gens, c’estàdire aller vers les gens. Moi, je ne fais
pas de politique, je ne demande pas leur suffrage, mais je leur demande leur suffrage de cœur. Et ça,
c’est vrai que je l’ai enfici tout à l’heure. Vous avez vu mon photographie dans la rue. Moi moi je
je moi je suis très heureux de ça. Surtout que je demande rien en retour. Juste juste qu’ veulent,
c’est un sourire et ça je suis très heureux. C’est pour ça que j’aurais pas pu faire de politique
parce que le ce qui est parfois l’absence de sincérité de la politique ne m’aurait pas malgré
des sollicitations nombreuses. C’est vrai ? Ouais. Ouais. Ouais. Vous avez le droit d’en parler ici
ou pas ? Non, je préfère je préfère m’abstenir mais voilà des sollicitations nombreuses notamment
lors des dernières élections législatives. Entre le moment où nous enregistrons cette émission
et le moment où elle sera diffusée, peut-être qu’il y aura eu d’autres d’autres élections, je ne
sais pas des dernières qui étaient donc on sort, je comprends mais parce que finalement la
politique vous l’avez aussi côtoyé sur les terrains de golf de ce que j’ai enfin sur les les
greines de golf de ce que j’ai compris parce que vous avez quand même finalement été je sais pas
si c’est ami le mot mais vous avez été en relation quand même avec certains hommes politiques de
toute nation d’ailleurs. Oui, je je dans enfin j’ai établi par green interposé une certaine une
certaine complicité avec le président Mitteran. Si c’est ça que vous voulez me faire dire. Oui, j’ai
une très jolie anecdote avec qui m’a été racontée par Jacques Aelli. Alors Jacques Atelli était le
bras droit voilà. Et donc lorsqu’il y a eu la la guerre du golf, c’était en 91 Ouais, c’est ça.
Voilà, en janvier 91, c’était assez sérieux he les pays de la coalition avec les États-Unis.
Bon bref et donc il y avait des réunions de crise à l’Élysée et le samedi soir nous avions une
émission qui s’appelait l’heure du golf donc que j’animais qui donc présentait là il y a plus de
30 ans. Il y a 35 ans. Le golf est pas venu était pas ce que c’est venu aujourd’hui. Et donc dans
cette émission, voilà, je développais l’actualité, les tournois, on présentait quelques parcours
et cetera. Et ce que j’avais appris, ce que ce que François ce que Jacques ATL m’a dit, c’est que
François Mitteran suivait parce qu’il était joueur de golf, suivait régulièrement cette émission.
Et un soir, c’est quand même drôle ça, un soir au pire moment de la de la guerre du golf, un samedi
soir que le C et compagnie Mantan interrompt le con, il était minfin. Oui, ce qu’il faut préciser
c’est que l’émission, il y a une anecdote sur cette émission mais déjà je vous raconte la fin
de l’histoire est passé à 23h30 un samedi soir. On peut pas dire que ça ça pulvériser l’audience
et pourtant mais je vous raconter l’anecdote après. Mitteran donc interromp le le conseil des
ministres je sais pas de défense bien. Il dit bon écoutez là pour l’instant on vient de parler
pendant toute la journée de la guerre du golf. Je vous propose d’aller regarder l’heure du golf.
Donc c’était la l’émission sur France 3 à minuit. Bon naturellement ce genre d’anecdote en plus
raconté par Jacqu donc je sais qu’elle est vraie. Euh fait fait évidemment très plaisir. Non, mais
la raison la raison pour laquelle ça va vous faire rire euh c’est une émission le l’heure du golf
passe le samedi soir à 23h30 sur France 3. C’est pas avec c’est pas avec ça qu’on va pulvériser
l’audience. Et pourtant, je regardais la courbe d’audience, ça commençait assez bas puis ça ne
cessait de monter. Donc là, il était quasiment minuit. Ouais. Parce que le programme suivant
c’était la série rose. La série rose qui était la série un petit peu gentiment érotique gentiment
érotique sur France 3 à minuit. Donc du coup la cour d’UD ben oui parce que les gens arrivaient
vers minuit moin 10 pour se mettre sur regarder la fin de l’heure du golf. Enfin, ce genre
d’anecdote, mais ce sont des anecdotes délicieuses et et ça ça reste un souvenir pour moi, enfin des
souvenirs formidables. Ouis. Hm. Et vous le sport, une carrière dans le sport, ça vous a jamais tenté
? Parce que j’ai pas je je la la conclusion que je veux que je tire de tout ça, c’est que le sport,
c’est quand même plus facile de le commander que de l’exécuter. Voà parce que donc j’ai durant mes
recherches, j’ai compris que vous aviez été en internat assez jeune. Vous faites peur avec vos
recherches. Vous vous connaissez plus de choses sur moi que moi. Je suis aussi dans le KGB. Non
mais c’est vrai que vous alors on est souvent assez critique en France parce que on fait pas
assez de sport étant jeune. On n pas un système comme le système anglo-saxon ou d’autres pays
européens où le sport est vraiment prent dans la vie. C’est ça. C’est où on fait à partir de
13h30 l’après-midi, on fait du sport. Ici à 13h30 l’après-midi, les les enfants retournent à l’école
avec des cartables de de 5 6 kg. Ah c’est du sport he c’est de la musque. Oui enfin c’est pas Non
mais là là enfin je le temps qui nous est imparti ne permet pas de développer ça mais ça s’il y a
Oui. Je vous dire une chose s’il y a il se trouve c amusant parce que j’étais il y a pas longtemps
il y a pas longtemps du tout à à comment à viire en Normandie pour la journée des associations
et Elisabeth Borne ministre de l’éduc éducation nationale était là. J’ai beaucoup parlé avec elle
et j’ai voyez en parenthè très gentil c’est très différent quand on est la porte de son ministère
ou quand on est parce qu’elle est député du Calvellos très gentil vraiment adorable et je dis
voyez pas appelez-moi Élisabeth bon jeppisabeth je voyez s’il y a un poste qui qui m’aurait plu au
sein d’un gouvernement c’est celui-là ministre de l’éducation nationale tout part de là tout part
de là sans aucun doute. ministre de l’éducation nationale parce que ça englobe tout. Ça englobe
ça englobe aujourd’hui, ça englobe hier avec la cour d’histoire et cetera. Le patrimoine dont
on parlait mais ça englobe évidemment demain. Ça englobe la culture, ça englobe tout. Ça c’est
un poste qui m’aurait plu. Mais bon avec avec tous les fonctionnaires et cetera qui sont dans c’est
je pense que c’est complètement sclérosé. Mais ça ça c’est un joli poste l’éducation nationale, ça
oui, ça oui. Et donc pour en revenir à voilà et bien qu’est-ce qui se passe ? et Pays-Bas qui est
un pays beaucoup plus petit que la France a obtenu je crois plus de médailles de que la France au au
JOI ouais je crois que je crois Paysbas était 5 ou 6e juste devant nous ou à peu près comme nous
enfin voilà c’est vrai qu’il y a des sports en France qui sont un peu qui récoltent moins de
médailles que d’autres notamment le tennis ça fait quand même bien longtemps qu’on n pas
eu des tennismans français tennis français catastrop alors que Roland Garos c’est quand
même iconique c’est dommage queon pas plus de de champions là-dedans. Mais alors vous en tant que
ministre des paris que là on sort, je précise en fait que ça ça ne se fera jamais. Donc voilà, je
je vous alle demand mais c’est un poste c’est un poste vousz j’en parle avec beaucoup de comment de
ferveur. C’est un poste qui à condition de d’avoir les mains un peu libres m’aurait plus. D’accord.
Dans une autre vie. Et alors est-ce que on va vous revoir quand même à la télé et sur des événements
sportifs ou est-ce que vous avez tiré un trait sur cette carrière ? Je pense qu’on on peut pas tirer
un trait définitif déjà comment il y a donc à peu près un an lorsque se sont terminés les Jeux
olympiques olympiques puis parollympique je me dis bon qu’est-ce que je vais avoir de mieux ?
Je je je termine sur des jeux d’ailleurs beaucoup d’athlètes notamment français pas seulement
français ont terminé sur un cycle olympique. Qu’est-ce que je vais avoir de mieux ? Je vais pas
faire des interviews à Land Garo jusqu’à l’âge de 80 ans. Ça n’aurait pas de sens. Je donc je je
vais voilà je vais je vais je vais je vais tirer révérence là. Alors je dire qu’ en plus France
télévision a été vraiment tout s très bien passé. J’ai j’ai j’ai vu trop de comment dire je je veux
pas être désobligeant vis-à-vis d’eux mais j’ai vu trop de mes confrères vous savez faire un peu le
combat de trop s’accrocher et cetera. Ça, je ne voulais pas. Ça je ne voulais vraiment pas. J’aime
bien l’expression partir quand il fait beau. J’aime bien cette expression partir le visage
haut. Et le fait est que dès le lendemain ou le surlendemain, j’ai commencé à de mémoire, j’ai
quitté France Télévision à 30 septembre et le 1er ou 2 octobre, j’enregistrai la première émission
de vivement dimanche au côté de Michel Drucker où je suis encore puisque je on repart on repart
en tout cas pour pour un an un an après Michel Drucker géant de la télévision pour la télévision
voilà nous avons la dernière émission nous avons reçu Hugo Fry Hugo Frey a 96 ans et c’est un jeune
homme Je vous promets, il est grand, il est beau, il est s, il est il a toute sa tête, il a il a
il a l’œil, il a le l’audition, il entend bien, il voit il conduit sa voiture, il a pas 86 96 il
a des projets de tournée pour les 2 ans à venir. Mais ça c’est un exemple. Donc ça veut dire que
donc c’est Hugo Fred n’est pas quelqu’un qui a pris sa retraite bien sûr, il est toujours là
et il fait le plein dans les concerts. Il fait le plein dans le concer et ça pour moi c’est un
exemple. Moi alors évidemment j’ai un peu ralenti, ralenti oui et non parce qu’entre cette
pièce de théâtre, cette émission plus pas mal de projets avec notamment l’ami Philippe où
nous allons commenter, là je peux pas trop dire mais nous allons commenter ensemble les Jeux
Olympiques d’hiver de Milan Cortina en PZO en février prochain euh sur un grand média. Euh
voilà donc je je ça va bien. Je je et puis j’ai des projets dans le théâtre, c’est déjà dit. J’ai
des projets également de tournage au cinéma et à la télévision. Au cinéma ? Ouais. Ahouis, j’ai
déjà tourné dans quelques films notamment l’un qui a eu beaucoup de succès, les baudines que
vous voyez de qui il s’agit les baudines. C’est cette humour un peu humour un peu campagnard. Si
si a Maria et son fils Maria la vieille un peu acariatre et son fils un peu bon tourné dans les
bodins sans féli ça a été une merveille et là ils ont de nouveau un quelque chose pour moi dans l’an
prochain. Magnifique. Alors on arrive je crois à la fin de l’interview. J’avais une dernière
question de temps pas 8 en votre compagnie ce qui est bon signe qui est une bonne chose ça
me rassure. Et alors voilà c’est encore issu de de mes recherches. J’ai quand même une phrase
qui m’a Vous êtes vous êtes le colombo du une phrase qui m’a marqué dans une de vos différentes
interviews. L’adulte que vous êtes devenu ne doit pas trahir l’enfant que vous étiez. Vous étiez
quel enfant monsieur Monf ? C’estàd que que je le le oui la phrase exacte c’est ça. L’adulte que
je suis devenu n’a pas trahi l’enfant que j’étais. C’est pas drôle parce que j’ai j’ai prononcé cette
phrase de façon un peu anodine mais à l’évidence elle a bah vous en êtes la preuve, elle a été pas
mal reprise parce que et pourtant je l’ai prononcé vraiment comme ça. Euh oui parce que je pense
que quand on est quand on est jeune, quand on est enfant, on a un certain nombre de rêves et ces
rêves, je les ai bon évidemment c’est pas à 100 % ça n’existerait pas de dire ça, mais j’ai j’ai
en tout cas j’ai tout fait pour les accomplir. Et il y a un certain nombre de de comment d’étapes
dans ma vie où le chemin tracé n’est pas celui que j’ai emprunté. Et donc je vous ai parlé là quand
j’ai quitté Tennis Magazine pour quelque part pour un grand point d’interrogation, quand j’ai
quitté la banque Vamaca pour un encore plus grand point d’interrogation. Il fallait quand même un
certain courage, n’est-ce pas ? Donc de de voilà, peut-être peut-être euh et donc de ça au moins de
ça au moins, je suis je suis assez fier. Ouais, magnifique. Et moi, je suis très heureux de vous
avoir accueilli Nelson. Alors, c’est le moment promo là. Vous pouvez nous parler un peu de votre
pièce. Où est-ce qu’on peut vous voir ? Jusqu’à quand ? Alors, le 4 le 4 octobre dépendant
de la la date de parition de cette émission, nous serons à jouer les tours donc à côté de tour.
Puis alors, j’ai pas toutes les dates en tête mais nous nous irons à Digne les Bains également
au mois de décembre, novembre, décembre. Nous irons un Chalon sur sa il y a il y a beaucoup
il y a beaucoup de villes. Il y a à Barleduc. Je les ai pas toutes en tête mais et puis alors je
à Tahiti à Tahiti du enfin une dizaine de jours au moins de c’est beau mais c’est loin ça voilà mais
là je suis évidment très heureux et et à chaque fois là nous avons joué à MGV là au mois d’août
dernier bon bien sûr c’est les vacances et ceter mais enfin il faut quand même remplir une salle on
a ajouté une on a ajouté une bonne cinquantaine de places dans la salle parce queil y avait pas assez
de place donc ça fait extrêmement plaisir donc bien sûr vive le rire vive la liberté et et cette
pièce de théâtre nous nous en donne l’occasion. Magnifique. Et si vous aviez alors ça je pose
cette question un peu à à mes invités, mais si vous deviez me donner une personne qui vous a
vraiment inspiré et qui vous a montré une forme de panache, est-ce que vous serez capable de m’en
donner une comme ça spontanément ? Pour la France, je vous citerai le général de Gaulle parce que
oui parce que et je dirais même je dirais même le général de Gaulle. Bon, tout le monde connaît
sonitinéraire à Londres en 40 et cetera, mais moi où le moi le général de Gaul qui me touche le
plus, c’est que c’est quand il a été euh quand il a été mis en minorité sur un sur un référendum que
lui-même avait poussé et qui est parti, je trouve, avec une dignité extraordinaire. Mais je conseille
à à vos téléspectateurs, à vos auditeurs de de se rendre à Colombet, donc qui est son village
là pour le coup euh où où il y a c’était un écrivain rien que pour ça, il aurait serait resté
dans l’histoire rien que pour ses écrits. Et il y a chaque étape à Colombis il y a des extraits
de de ces livres qui sont remarquables. Je ces châteaux brillants. Franchement, je je voilà.
Donc ouais, je dirais Ouais, je dirais je dirais général de B. Ouais. Magnifique chers amis, voilà
le tournage touche à sa fin. Moi moi je suis très heureux d’avoir pu accueillir Nelson Monfort
cette légende du sport français. J’espère que ça vous a plu. Vous connaissez Laurangen. Likez,
commentez, partagez, faites connaître un petit peu cette émission au plus grand nom et puis je vous
revois très vite dans Portrait de Panache. Coucou.
2 Comments
Génial merci Hika !
Superbe vidéo comme toujours ! 🥇