Victoire au Triathlon de Saint Jean de Luz (en relais) ft. Sylvain Sudrie

Le triathlon de Saint Jean de Luz comme si tu y étais, au travers notre course ! 🏃‍♂️⛰️🌊

C’est une période assez compliquée pour moi en ce moment, niveau sportif et personnel. Avoir les mains cassées c’est très contraignant dans la vie, pour rester autonome. Et niveau entrainement, c’était un peu la cata. 🤕
Mais je vous parlerai de ces défis plus tard ! Car je peux vous dire qu’on a les crocs ! ⚔️

Aujourd’hui, c’est une journée de fête. On reprend un dossard et je profite d’une course avec mes amis. Sylvain Sudrie, l’ancien double champion du monde et Valentin Carli, cycliste de fou.
J’étais bien entouré ! ⚡️

On a participé au triathlon L en relais – donc c’est une distance “Half Ironman”.
1900m de natation – nage en eau libre
90km de vélo – avec 1000m D+
20km en course à pied (oui, il y avait un point moins qu’un semi).

Si tu te poses des questions sur comment ça se passe un triathlon et un triathlon en relais, j’espère que tu trouvera les réponses dans cette vidéo.
Hésites pas à poser tes questions en commentaire. Je répond à tout le monde ! 🦾

Merci à l’organisation de la course de nous avoir invité ! ✊

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⚔️ Production – Kassett Production
🎥 Cadrage – Victor Perez Pinaud
🚁 Drone – Léo Coulongeat – Erisphere
🤖 Montage – JB

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On est le 13 septembre à Saint-Jeanlus. J’ai eu un accident de vélo il y a 6 semaines. Ça a mis un grand stop dans mes projets. Mais aujourd’hui, avec mes deux poignées encore immobilisé, je suis là pour profiter en équipe. On a pris un dossard pour la course du triathlon de Saint-Jean deel distance L en relais. Je vais partager ça avec mon coach Sylvain Sudri qui fera la natation 1900 m dans la baie de Saint-Jandeluse et mon pote Valentin Carly qui s’occupera du vélo. 90 km et 1000 m de dénivelé positif. Si tout se passe bien, ils me mettent dans un fauteuil pour aller chercher la victoire à pied. Oui, parce qu’on est là pour s’amuser et gagner, c’est quand même plus marrant. Je commence à avoir l’habitude. Quand un problème se présente, on a le droit à une belle série. La veille de la course à l’hôtel, en faisant mes lacés, j’ai senti une douleur vive dans le bas du dos. Ça m’a immédiatement handicapé. Je pouvais plus bouger. Limbago, l’ombalgie, je sais pas, j’avais jamais connu ça et ça faisait mal. Le corps a pas apprécié la reprise apparemment. Au réveil, le matin de la course, j’ai eu du mal à me lever du lit et à marcher. Et me voilà à 7h du mat, pensant qu’il était impossible de faire le moindre footing. Mais bon, mon état serait un souci à gérer dans quelques heures. Alors, toujours pareil. Ouais, comme on disait avec Sylvin là, bah toi tu es confiant. Ouais, moi je dis oui, ça va, ça va le faire, on va être bien. Il y a aucun monde où en temps normal je sors de mon lit là. Oui, mais bon, j’ai fait mes lacés hier et je me suis bloqué le dos et voilà, on a une course à faire donc on va essayer de on va essayer d’ver quand même quoi. Va allez, une fois bien chaud, ça ira. On s’est doucement dirigé vers la zone de transition pour retrouver Valentin. [Musique] [Musique] Valentin. Valentin. Salut. Salut. Ça va ? Ça va et toi ? [Musique] Valentin, c’est un ancien cycliste élite qui se remet à rouler. un mec avec qui j’avais roulé au début de l’été au cours d’une sortie de 200 km dans le Pays Basque. C’était une sortie basse intensité. J’ai un niveau pas dégueu et il m’avait attendu toute la journée. Donc je me suis dit qu’il devait mettre à l’amende pas mal de monde. [Musique] Et nous pour le relais, ça se passe comment tu Moi, j’arrive. Je je logiquement je te tape dans la main et tu vas quoi. OK. Mais logiquement est sur la plupart c’est une sais que tu as aux chevilles et toi tuattends j’arrive en courant je la détache, je te la mets la cheville mais là pour le coup toi tu es déjà prêt à partir. Le seul point particulier de te concernant c’est le dos s derrière ça c’est sûr. Ouais et faut que tu attendes bien que tu tu vois ça va te changer. Faut que tu cours avec ton vélo. Il faut que tu montes une fois l’ire de transition sortie. Tu vois le parquet à vélo, il y a une ligne par terre. Souvent il y a des arbitres. en tenue bleue là-bas, il y a une très là-bas. C’était cool, un bon moment de vivre ce processus d’installation sans le stress immédiat du départ. En tout cas, me concernant, j’ai fait les présentations entre les deux champions et on a installé Valentin en transition. [Musique] [Musique] Ah oui, vous avez remarqué, il a pas voulu utiliser le magnifique cervello P5 qu’on lui avait dégoté avec Xavier Benain. Non, lui il voulait garder ses habitudes et faire ce parcours avec son vélo de route. Autant vous dire que c’est une belle balle dans le pied contre une concurrence aérodynamique expérimentée. Mais bon, on verra bien. Mis 8h20, ça veut dire que moi potentiellement je vais arriver là 30 minutes après. Soit vraiment j’essay peut-être de visualiser au part que tu vois les entrées sorties. J’envoie une photo du cadreur à laisser passer. Ouais, il va falloir que tu as été chopé toi ou je t’attends ? Non non, tu a l’emplacement. À l’emplacement, moi je te tape. Hop, tu pars. Tac. Tu cours avec ton vélo, tu fais attention à pas glisser avec les OK. Et après tu montes derrière la ligne pour tu vois pour sur le vélo. Et là c’est parti pour 90. Tu fais attention les consignes passées. On laisse Valentin et on part pour la plage et préparer 6 vin pour la natation. [Musique] essaie de la [Musique] le et pour ceux qui le connaissent pas, il faut que je vous le présente celui-là car je suis fier d’évoluer à ses côtés. Sylvain Sudri, une des références du triathlon en France. Il a été en équipe nationale sur courte distance, trois fois champion de France par équipe avant de passer sur longue distance en 2010 et de tout rafler. Il gagne quatre fois le XL de Jalar de mer, cin fois champion de France et deux fois champion du monde. Rien que ça. Bon et il se débrouillait comment natation ? C’était un boucher. En parlant de prise en charge de la course, il n’a pas tardé lui à se mettre en avant. Sylvain Sudri le Bovésien avec dans ses pieds David Haus. Et là c’était le jeu de Sylvain de mettre une grosse grosse pression. Donc là, la pression a été énorme tout de suite. Les deux hommes sont en train de creuser un écart qui est énorme presque par rapport à la à la distance parcouru. Est reparti, il a remis un petit peu de tempo ce qui crée encore de nouveau une cassure [Musique] mais ça c’était avant. Je le connais depuis 2 ans maintenant et je peux vous dire qu’il ne s’entraîne plus à part pour m’accompagner de temps en temps dans les bassins ou en eau libre. Évidemment, il nage encore très bien mais forcément physiologiquement il a plus le niveau de compétiteur qu’il a pu avoir. Lorsqu’on se rapproche, on entend le speaker annoncer sa présence au départ de la nate. Pour les connaisseurs, je peux vous dire que c’est pas rassurant, mais pour nous, ça fait pas nos affaires non plus. La stratégie de course, c’était de faire un départ rythmé et de se caler dans les pieds du groupe de tête avec pour objectif d’accrocher le groupe jusqu’à la fin. surtout ne pas se cramer en partant trop fort. [Musique] Le départ était très stylé, ça part vite mais je suis pas inquiet. Je sais que Sylvain il en a connu d’autres des M startart. Il part en tête et une fois la première bouée passée, il va essayer de se caler dans les pieds d’un gros nageur. [Musique] Mais ça nage fort et il est un peu en surrégime. Alors, en approchant de la miipcours et la sortie de l’eau à l’australienne, il va calmer pour assurer la fin. Il sortira de l’eau en 5e position. On avait pas de plus sur la partie natation, mais j’estime qu’il a nagé environ 26 minutes 30. Pas mal pour en retraiter sans entraînement. [Musique] Allez, allezin. Allez, c’est bien sim. Allez, celui-là. Allez, c’est bien. Allez, c’est bien. Tues c tues cin ou six là. Super, super. Allez, mets tes chaussures. Ça trace. Allez, c’est bien. C’est bien. C’est bien. Et là, je l’attends pour le suivre en transition. Il y a environ 700 m à courir pour relier le parc à vélo. Le Sylvain, il voit plus tout clair, mais c’est normal. Il fait le taf, il exécute, enfile ses chaussures et met la marche avant. C’est très solide tout ça. Ça fait plaisir à voir. Il se donne. [Musique] Stratégie gagnante, on avait décidé d’enfiler les chaussures pour la T1 et il gagnera deux places en courant. [Musique] [Musique] Le relais est donné à Valentin qui part pour le vélo. Pas de suivi en direct, donc on avait plus qu’à attendre et voir comment il allait terminer. Allez, poulet. Allez, envoie. Alleém. Allez, allez, allez. Ouais. Oui. Non mais voilà. Mais tu as pas. Bon en fait, je pars, je nage devant mais vraiment enfin non pas pas vite. Tu as nagé devant ? Oui, jusqu’à la pr exactement ce qu’onétait dit. Super, bravo. Donc j’ai j’étais du coup comment dire devant la première bouée. Après, je me suis dit je vais le laisser passer. Oui, ça c’est bien. Ouais, c’est bien. C’était voilà, je me suis dit “Attends, n’en fais pas trop.” Du coup après je me suis mis derrière en fait, je me dis ça va un petit peu vite. Donc j’en laisse passer un autre. Je me suis je suis resté trois jusqu’à la moitié du de la nage. Ouais. Et après j’ai commencé à sauter un peu et je me suis raccroché à un ou deux derrière là que j’ai doublé à pied là. Et tuas tu as gardé la technique et tout. Ouais mais bon c’est dur. C’est bien de faire quoi ? 5 6 5 je sais pas c et je dois en doubler deux à on est on est une minute 1 minute 30 peut-être derrière à vélo. C’est bon. Écoute, si j’avais un peu plus d’entraînement, ouais, je serais resté avec eux devant. Mais là, je Non, mais c’est bien, j’arrive pas à tenir quoi. Puis là, je sors de l’eau. Un moment donné, je l’utilis je pars, je mets pas les chaussures, j’arrive pas à les mettre. C bien fait de les mettre. Ouais. Oui, parce que tu as vu les deux ils avaient pas, j’ai pas vu qu’on a doublé. Moi je te filmais. Allez, on se dirige vers là-bas. Ouais, on va les découper signe. Ouais, chrono, j’ai 2 heures pour me préparer parce que moi dans l’histoire, j’ai toujours les poignées pétés mais avec surtout un mal de dos de l’espace. Coup de chance et merci à l’organisation. Je tombe sur Guy, un ostéo sur un stand. C’est parti pour une séance. Globalement, il me fait des étirements, me masse pour essayer de détendre la zone. Je dois retourner le voir juste avant mon échauffement. Direction l’hôtel. Je fais mon sac et je me change tant bien que mal. Bon ben voilà, ça c’est fait. La stratégie était très simple. Douche bouillante, mettre de la crème chauffante au max, me couvrir avec un site et me chauffer le plus possible. Enfiler la trifonction, c’est un peu comme enfiler le costume de superhéros. Ça fait quelque chose. Heureusement que Sylvin était là pour m’aider. Tu te sens vraiment nas quand tu es même pas foutu d’enfiler tes chaussures. Encore une fois, si je peux même pas faire ça, je me demande vraiment comment je vais arriver à courir ce semi et chaque chose en son temps. Ce sera un problème pour plus tard. Pour l’instant, je me prépare. Me fais pas chier tranquille là. Allez, vas-y. tuas plus de force. Tu as peur Tu as peur de moi ou quoi ? Oh ! [Musique] Et c’était l’heure de s’activer un peu, trottin quelques accélérations de tempo mais pas plus vite parce que j’avais vraiment peur de me faire mal au dos. Bon alors je sais pas trop je suis depuis ce matin, je suis plus inquiet pour mon dos que pour la perf. Là le dos il est bien chaud et je suis un peu endormi quoi pour courir. Ça être marrant quoi. Le truc c’est qu’on sait pas du tout le classement et tout quoi. Ça aurait été cool de savoir si ça vaut la peine de se dégommer ou pas mais non ça va. C’est cool. Je suis content. Syv fait une bonne nate. Donc Valentin, il va faire un bon vélo, c’est sûr. Donc donc voilà, ça va être rigolo quoi. En vrai, c’est en vrai entre nous en fait. C’est c’est surtout à chaque fois j’ai pas envie de faire honte à Sylvain tu vois que c’est mon coach. J’ai pas envie de si je cours à 410 là Bon après voilà je suis en reprise mais voilà quand tu écoutes parler à chaque fois il est en mode h tu peux faire mieux il peut courir plus vite tu aurais pu faire une minute de moins voilà mais bon ça va être cool. Ça va être cool. Là on attend Valentin et dès qu’il arrive ça va passer de 0 à 1000 d’un coup. Bam on part. On entend que la tête de course est à l’approche. Le premier pro débarque et pose son vélo. Je me dis qu’on a au moins 15 minutes supplémentaires à attendre Valentin. Je m’alarme pas. Le deuxième pro Amorz arrive et juste derrière qui débarque Valentin en 3e position. Ce fou a claqué le trisème temps vélo avec son vélo de route 320 W de moyenne sur 90 bornes. Alors là, je peux vous dire qu’on a le sourire. C’est un gros kiff de le voir faire ça. [Musique] La transition est rapide car on a pas se changer. Donc je sors de transition en seconde position. [Musique] Surpris par l’arrivée de Valentin, j’ai pas allumé mon brassard cardiaque et vu que j’ai la montre sur l’orthèse, j’ai pas d’info sur mes BPM. D’ailleurs, j’ai même pas allumé ma montre. En fait, je me sens bien. Je me dis qu’il y a un monde où je peux rattraper le premier, Michel Mik, car je l’aperçois dans les lignes droites. Donc, je profite de mes jambes fraîches qui n’ont pas fait de vélo. Au bout de 2 km, je vois que j’ai pas lancé ma montre. Je l’allume et je vois 332 du km. Bon, c’était mon allure sur semi en étant en forme et entraîné en mars à Paris. Là, c’est le moment où je suis lucide et je me dis qu’en reprise, ça risque d’être compliqué et surtout que ça servait vraiment à rien de prendre le risque. Si j’explose, on peut perdre mais si j’assure le minimum, c’est gagné. On est là hein. C’est bien ça le dos. Ça va ? Ouais, je me questionne plus sur mes jambes. Reprise quand même. Ça va aller. On va mar de toute façon là, je pense qu’on est heure de porter sur le relais. Fais ta course. Je suis parti à 33 je pense. Je vais me détendre un peu là. pas prendre du risque. Allez, je me calme et je passe sur du 345 du km allure visée sur Alf. Donc même en reprise, assez safe sans avoir roulé avant. Les sensations sont plutôt bonnes. Je ne suis pas confiant car j’ai pas beaucoup d’entraînement au compteur mais tout répond bien. Le dos me tire mais me laisse tranquille le temps de la course. Devant Michael agrandi l’écart et vers le 8e km, je me fais dépasser par Amori, un triathlète pro qui me met un petit coup d’accélérateur avec le DRS au passage. Pour le coup, il doit me dépasser à 332 km donc j’essaie même pas de m’accrocher dans ses pieds. C’est très solide. Évidemment, l’effort et la performance n’ont rien à voir vu que je ne faisais pas le triathlon. Mais c’était un plaisir d’être au contact de ces athlètes de haut niveau et d’observer à quoi ressemblaient ces allures car je vais pas vous mentir, c’est mon objectif. [Musique] Allez allez allez allez Kiki pour un mec qui était pas bien c’était bon hein. C’est pas mal hein. Allez allez-y viens J fais-toi plaise. Allez le reste de la course à pied c’est juste du plaisir. Je maintiens l’allure je profite de vos encouragements. Je croise les mecs à chaque tour. Hydratation à chaque ravitau. Un petit gel au troisème tour et ça déroule. On passera la ligne tous ensemble en 3h55. Première équipe relais, mission accomplie. [Musique] catégorie 2025 aujourd’hui c’était une belle journée. Je suis fier de l’équipe. On a rigolé, on a profité. C’était beau. Abonne-toi pour me soutenir dans cette aventure. J’ai beaucoup de choses à te partager et on va pas s’ennuyer dans les prochains mois. On lâche rien du tout l’équipe.